Les hommes-singes d’Ilya Ivanov
Né en 1870, Ilya Ivanov était un éminent biologiste russe spécialisé dans l’insémination artificielle et l’hybridation animale. Il fut l’un des premiers scientifiques à obtenir un zébrâne (hybride de zèbre et d’ânesse) artificiellement, et entre autres manipulations, il parvint à croiser une vache et une antilope. En 1910, au congrès mondial de zoologie de Graz, Ivanov évoqua la possibilité de passer à l’étape supérieure : la création d’un hybride homme-singe. Il finit par s’atteler au projet en 1926, lorsque l’institut Pasteur lui permit de mener ses expériences en Guinée française. Soutenu par le gouvernement soviétique, qui souhaitait promouvoir le Darwinisme au détriment de la religion, Ivanov insémina 3 femelles chimpanzé avec du sperme humain.
A sa grande déception, toutes les tentatives furent infructueuses. Il décida alors de pratiquer l’opération inverse, en fécondant des femmes avec de la semence de singe, mais les autorités coloniales s’y opposèrent. De retour en Union Soviétique, Ivanov n’abandonna pas ses ambitions. En 1929, avec le support de l’Association des Biologistes Matérialistes, il put reprendre ses projets d’hybridation, et il rechercha des femmes prêtes à se faire inséminer. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, il reçut plusieurs lettres de volontaires, mais l’expérience ne put jamais être menée à bien : le seul singe mature qui était à la disposition d’Ivanov mourut d’une hémorragie cérébrale avant le début des essais.
En 1930, suite à des remous politiques qui affectèrent les institutions scientifiques russes, Ilia Ivanov fut arrêté puis exilé à Alma Ata, où il travailla pour l’institut kazakh de zoologie. Il y mourut deux ans plus tard, sans jamais avoir accompli son idée fixe.
Les implants cérébraux du Dr Delgado
José Delgado est un neuro-physiologiste dont la majeure partie de la carrière fut consacrée à un seul but : contrôler le cerveau. Diplômé de l’université de Madrid, et infirmier militaire durant la guerre d’Espagne, il rejoint le département de physiologie de Yale en 1950 où il devient l’un des pionniers de la stimulation électrique cérébrale (ESB). L’ESB consiste à implanter des électrodes à l’intérieur du crane pour stimuler différentes régions du cerveau. Cette opération est capable de provoquer des effets impressionnants, comme des mouvements involontaires, des émotions violentes, ou même des hallucinations. La grande innovation de Delgado fut un système de contrôle à distance qu’il baptisa « Stimoceiver ». Avec ce dispositif, il pouvait littéralement télécommander les réactions de ses sujets, dont les mouvements n’étaient plus contraints par des câbles qui leur sortaient de la tête.
Grâce au Stimoceiver, Delgado fut notamment capable de manipuler un singe comme une marionnette : en appuyant sur des boutons, il parvint à lui faire bouger la tête, les yeux, le corps, ainsi qu’à le faire grogner ou encore à contrôler son sommeil. Sur des sujets humains, le Docteur déclencha des émotions intenses allant de l’euphorie à la rage en passant par l’amour, comme chez une patiente qui lui déclara sa flamme durant l’expérience. Un autre sujet s’avoua incapable de garder sa main ouverte lorsque la stimulation avait lieu.
Mais l’expérience qui rendit Delgado célèbre se déroula en Espagne, en 1963, dans une arène de Cordoue. Pour démontrer l’efficacité de ses méthodes, il fit face à un taureau de combat qu’il avait préalablement « implanté ». La bête chargea, et lorsqu’elle arriva à quelques pas de Delgado, celui-ci appuya sur le bouton de son transmetteur, coupant net l’élan de l’animal. La stimulation électrique du cerveau fut l’objet de vives controverses durant les années 70 et 80, certains l’accusant d’être un outil de contrôle promis aux pires dérives totalitaires. Les subventions s’affaiblirent en conséquence, et Le Dr Delgado s’attela à des travaux moins sulfureux. Son héritage n’en reste pas moins vivant, comme en atteste ce pigeon télécommandé mis au point par des chercheurs chinois en 2007…
Duncan MacDougall et le poids de l’âme
Au début du 20ème siècle, un médecin américain du nom de Duncan McDougall voulut prouver scientifiquement l’existence de l’âme. Il partit du principe que si l’âme existait réellement, elle devait avoir une base matérielle, et par conséquent, un poids. Pour s’en assurer, McDougall ne voyait qu’une solution : peser un homme sur le point de mourir, avant et après son trépas. Il démarra sa macabre entreprise en 1900, après qu’un centre pour tuberculeux l’ait autorisé à mener son expérience sur des patients mourants. Le lit du premier sujet fut placé sur une grande balance, et lorsque le moribond poussa son dernier soupir, MacDougall nota une perte de 21 grammes (trois quarts d’once) avant et après la mort.
Comme il ne trouvait pas d’explications biologiques à cette différence, le docteur en déduisit que ces 21 grammes correspondaient nécessairement au poids de l’âme. MacDougall réitéra l’expérience à 5 reprises et il obtint des résultats similaires, le confortant dans l’idée qu’il avait prouvé sa théorie. Par la suite, il reproduisit l’opération sur 15 chiens, mais sans observer de perte : selon lui, cela démontrait que seul l’homme était doté d’une âme. Lorsque les recherches du docteur furent publiées, en 1907, les médias s’en emparèrent avec frénésie, mais la communauté scientifique prit ses travaux avec d’avantage de pincettes. Les résultats de MacDougall n’étaient pas très précis, variant d’un sujet à l’autre, et son échantillon de patients était trop faible pour être vraiment significatif. Sans compter qu’il expédiait un peu rapidement les autres causes possibles de variation de poids.
Enfin, il tombait typiquement dans le biais dit de « confirmation », qui consiste à privilégier les informations qui vont dans le sens de nos hypothèses, en s’arrangeant avec les éléments contradictoires : dans l’un des cas, la perte de poids se produisit 1 minute après la mort, mais MacDougall en conclut que cela devait venir de la personnalité flegmatique du sujet, dont l’âme n’était pas pressée de partir. Le mythe du poids de l’âme se propagea néanmoins à travers le siècle, jusqu’à être récupéré par la culture populaire, comme avec le film « 21 grammes » d’Alejandro Iñárritu. Quant à MacDougall, il mourut en 1920, sans que personne ne vienne le peser…
Des éléphants sous acide
En 1962, deux chercheurs de l’Université d’Oklahoma, Louis West et Chester Pierce, décidèrent de répondre à une question fondamentale : que se passerait-t-il si on donnait du LSD à un éléphant ? Avec la complicité de Warren Thomas, le directeur du zoo d’Oklahoma city, ils injectèrent 297 milligrammes de LSD à un éléphant male de 14 ans nommé Tusko. Cette dose peut sembler dérisoire pour un animal aussi volumineux, mais elle correspond à 3000 fois la dose nécessaire pour déclencher de violents effets psychotropes chez l’humain, et elle reste à ce jour la plus importante jamais assimilée par un être vivant.
Les expérimentateurs voulaient savoir s’ils pouvaient provoquer artificiellement un « musth », un état de furie induit chez l’éléphant par une sécrétion des glandes temporales, et comme ils se doutaient que l’opportunité ne se présenterait pas deux fois, ils tenaient à s’assurer que la dose serait suffisante. Et malheureusement, elle ne le fut que trop : sitôt la drogue injectée, Tusko commença à barrir violemment en courant autour de son parc, avant de s’effondrer au sol, les yeux révulsés. Horrifiés, les chercheurs essayèrent de le ranimer en lui administrant des antipsychotiques, mais une heure et demie plus tard, Tusko était mort. Dans l’article qu’ils publièrent quelques mois plus tard, West, Pierce et Thomas conclurent penaudement que « les éléphants semblaient hautement sensibles aux effets du LSD ».
Durant les années qui suivirent, une controverse éclata à propos de ce qui avait vraiment tué Tusko. S’agissait-il du LSD lui-même ? Ou des drogues utilisées pour le ranimer ? Ou bien encore du mode d’administration ? Un professeur de psychopharmacologie nommé Ronald Siegel décida de trancher ce point en 1982 : à son tour, il donna du LSD à deux éléphants, mais pour ne pas reproduire l’erreur de ses prédécesseurs, il se contenta de verser la drogue dans l’eau des animaux. Cette fois-ci, non seulement les éléphants ne succombèrent à aucune crise, mais en plus ils semblèrent assez détendus, se balançant légèrement sur place, et laissant échapper quelques vocalises étranges avant de revenir à la normale, 24h plus tard. L’experience de Siegel démontra que dans d’autres circonstances, Tusko aurait pu vivre le plus extravagant des trips éléphantesques depuis celui de Dumbo.
Les trois Christs d’Ypsilanti
Le 1er juillet 1959, trois hommes furent réunis dans la clinique psychiatrique d’Ypsilanti, dans le Michigan. Ils avaient pour nom Clyde Benson, Joseph Cassel et Leon Gabor, mais chacun d’eux était convaincu d’être Jesus-Christ. Pendant deux ans, ils durent se côtoyer dans le cadre de l’une des expériences les plus étranges de l’histoire de la psychologie. A l’origine de cette rencontre, il y avait la curiosité de Milton Rokeach, un psychologue passionné par la question de l’identité : Rokeach voulait explorer les relations qu’il y a entre nos convictions les plus profondes, et la perception que nous avons de notre identité. Dans quelle mesure notre identité peut-elle être remise en question? Et quelles en sont les limites? Pour essayer de répondre à ces questions, Rokeach eut donc l’idée de rassembler trois patients psychotiques persuadés d’être la même personne, et d’étudier leurs réactions. Si leur croyance erronée pouvait être ébranlée par cette confrontation, alors peut être que leur condition s’améliorerait.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que leurs premières entrevues n’allèrent pas dans ce sens : chacun des patients avait une bonne explication pour l’imposture des deux autres. Pour Benson, ils n’étaient pas vraiment vivants, et c’était les machines à l’intérieur d’eux qui parlaient à leur place. Pour Cassel, les deux autres ne pouvaient pas être Jesus pour la simple raison qu’ils étaient patients d’un hopital psychiatrique. Gabor, enfin, pensait que ses deux camarades se faisaient passer pour le Christ uniquement pour le prestige. Le psychologue les encourageait à débattre régulièrement, mais les trois patients s’accrochaient à leur convictions, et, dans un style assez peu christique, ils finirent même par en venir aux mains. Un jour, Rokeach leur montra un article consacré à l’expérience dans un journal local, en leur demandant ce qu’ils en pensaient. Aucun des trois ne reconnaissait les patients dont il était question (leurs noms n’était pas précisés dans l’article), et pour Benson, il était clair que la place de ces malades était dans un asile.
En avril 1960, Gabor annonça qu’il attendait une lettre de sa femme. Comme il n’avait jamais été marié, Rokeach vit là une opportunité d’aller plus loin dans l’expérience, et il commença à se faire passer pour l’épouse imaginaire de son patient en lui envoyant des lettres. Gabor obéissait aux petites demandes et conseils que sa « femme » lui écrivait, sauf quand elle lui suggérait de remettre en question son identité divine. Ce fut ensuite Cassel qui commença à recevoir de fausses lettres du Directeur de l’hôpital, lui demandant de changer son comportement pour accélérer sa guérison, mais sans plus de succès. Deux ans après leur rencontre, les trois Christs d’Ypsilanti n’avaient quasiment pas modifié leurs croyances. Milton Rokeach décida alors d’arrêter l’expérience, en concluant que ces hommes avaient préféré trouver des moyens de vivre en paix plutôt que de régler le problème de leur identité. Il confiera ses remords 20 ans plus tard, déclarant qu’il n’avait « aucun droit, même au nom de la science, de jouer à Dieu avec ses patients ». Une formule pour le moins appropriée.
Plus d’infos:
Manard
Un jour, un homme nommé Patrick Baud, fils d’une femme inséminée par une histoire insolite voulu peser le poids du « e » contenu dans son nom. Pour ceci, il prit une dose mortelle de LSD qui lui fit croire qu’on ne prononçait pas le-dit « e ».
Foutaise que tout ceci, j’en sais quelque-chose: Patrick Baud, c’est moi.
Patrick
Très joli, mais tu n’a pas placé les implants cérébraux 🙂
egocyte
J’adore l’idée de rassembler trois mecs qui se prennent pour le christ, c’est à la fois hilarant, poétique et triste… On pourrait en faire un film
elricq
très intéressant article bien fouillé et bien passionant comme d’habitude bravo Patrick
Ps j’ai écouté toutes tes émissions exocet
Dommage que ça ne passe plus,toutes les émissions qui portent sur le même créneau n’arrivent pas a la cheville d’exocet
Merci et vivement la suite
Pazns
Très intéressant et amusant !
Mi-K
Si Patrick, Manard à placé les implants, mais tu ne peux les voir, tu es assis dessus.
nin
je connais des femmes qui sans nul doute se sont faites inséminer par des chimpanzés
BassisteJouantDeLaBasse
Intéressant! ça m’a fait rire l’histoire de celui qui voulait peser l’âme, et les 3 Jésus aussi.
Pas mal Manard, mais t’as oublié d’implanter les implants.
Nolendil
Merci pour cet article très intéressant.
leslie
Hello,
Tu devrais répondre a cette annonce… c’est fait pour toi
http://www.asfored.org/page.php?rubrique=mp_emploi_et_metiers&page=21&ref_offre=OF0111-14899
Patrick
Comme d’habitude merci pour vos commentaires, et Leslie merci du tuyau 😉
Allie
J’aime bien, c’est intéressant comme billet! Les tests sur le poids de l’âme sont quand même amusants. C’est l’expérience qui retient le plus mon attention.
Bouls
Bravo et merci pour ces articles.
L’éléphant sous LSD me rappelle l’histoire où la NASA etudie les toiles tissées par des araignée à qui on a donné de la drogue. J’ai d’ailleurs entendu ça dans une emission nommée Exocet !
Jimmy
Waaaay, super article. Pour le truc des implants c’est vraiment étrange, j’ai regardé la vidéo et franchement ça laisse perplexe même si finalement on sait tous que le corps c’est qu’un gros système électrique.
Ensuite y’a les homme-singes qui font vraiment bizarre. D’autant que franchement les zebranes c’est moche, on trouve des photos sur Google et c’est pas beau XD.
Le truc des trois Christs, je vais être sincère, c’est la moins interessante des trois, j’aime bien l’idée des 21 grammes. Et enfin, les éléphants sous LSD, j’aurais bien voulu voir ça des éléphants défoncés ^^.
egocyte
Ah mais vraiment c’est étonnant, parce que moi de mon point de vue personnel, j’ai trouvé sincèrement intéressante cette histoire de trois christs. Et enfin les implants cérébraux aussi.
Patrick
Ah mais ne sois pas étonné Vincent, en ce qui me concerne l’histoire des 3 Christs est ma préférée. Comme quoi il en faut pour tous les goûts Jimmy, la prochaine fois pense à mettre « JE TROUVE que c’est la moins intéressante » 😉
Solnce
L’expérience des trois Christ peut être vécue, même de nos jours, dans bien des services psychiatriques 😉
Et effectivement ils s’accusent mutuellement d’être des usurpateurs. C’est triste et drôle à la fois.
Patrick
Dis nous en plus Thomas, tu travailles dans un Hôpital? Je me doute que des patients croyant être la même personne ont des altercations dans les services psychiatriques, mais pas dans le contexte d’une expérience contrôlée pendant 2 ans où on les force à se côtoyer et à débattre, n’est ce pas? 🙂
Marie
Depuis que j’ai lu Timothy Leary, je n’ai plus le même regard sur le LSD.
« Cocon neural de conscience limitée » voilà ce que sont nos cerveaux : une machine à interpréter le réel de manière tronquée.
A croire que le LSD pourrait ouvrir des portes, ça donnerait presque envie d’essayer. J’en reste au plan théorique pour le moment, hein, j’espère que te voilà rassuré.
Patrick
Marie, je réalise à quel point Facebook a recablé mon cerveau quand j’ai envie d' »aimer » ton commentaire 🙂
Un Oeil
Ils sont tout de même tordus ces scientifiques… Le mieux ce sont ceux qui font l’expérience LSD sur l’éléphant : ceux-là ils ne se donnent même pas la peine de chercher un prétexte, c’est juste « tiens, si on essayait pour voir ? » !
Jimmy
Oops, tu as raison Patrick, c’est vrai que j’ai écris le message sans même me relire, désolé XD. Mais c’est vrai que ce n’est qu’un avis personnel 😉
Toorsch
Faut un sacré buvard de LSD pour un éléphant, non? 🙂
Inokuda
Bonjour,
Merci pour tous vos articles ils sont passionnants !
Concernant les tests du LSD sur les éléphants, j’ai lu des informations contradictoires dans un livre intitulé « LSD mon enfant terrible », qui a été écrit par… Albert Hofmann, l’homme qui a découvert la composition chimique du LSD !
Il y raconte en détails tous les tests sur les animaux qui ont été faits, de la souris au chat, en passant par le chimpanzé et l’éléphant !
J’ai un très net souvenir qu’il y raconte que la dose pour tuer un éléphant et très très faible, bien inférieure à ce qu’il faudrait pour « percher » un être humain.
Au plaisir.
Mama
Pourrait tu fair un article sur les rêves prémonitoire. Moi il mest arriver d’en faire mais seulement sur des petit moment des Jeste des inpresion de déjà vue ect …
Aporia
L’expérience sur l’éléphant sous LSD est plutôt pas mal je dois avouer, j’aurais aimer y assister.
Mais je trouve celle sur les trois Christs vraiment passionnante ! Le hic de cette expérience je trouve c’est que les sujets ont nécessairement des troubles mentaux, mais en même temps que des sujets « saints » serraient bien moins pertinents pour étudier le sujet de l’identité.
L’expérience de MacDougall me ramène à une question que je m’étais posé, et à laquelle je n’ai d’ailleurs toujours pas trouvé de réponse rationnelle satisfaisante : qu’est-ce qui fait l’unicité de chaque être ?
Maximilien
Bonjour, un article passionnant! Par contre j’ai cru voir une petite faute sur le passage sur Duncan Mc Dougall, » davantage » au lieu « d’avantage »?
Johan
Tiens Patrick regarde moi ca, http://generalkulture.blogspot.fr/2012/06/top-10-des-savants-vraiment-fous-aux.html?showComment=1403813741628#c4483242956375321959 . J’ai bien l’impression qu’il y a des ressemblances 😉 . Alala les petits malin !
Théo
Trés interessant! L’experience qui concerne le poid de l’âme me fait énormement penser au film « smoke » de wayne wang où je trouve qu’il y a une trés belle analogie dans une scene qui parle d’un mec qui veut savoir le poid de la fumée d’un cigare. Il pèse le cigare dans un premier temps; le fume puis pèse les cendres et le reste du cigare à la fin.
Periannath
Lorsque l’on meurt,les sphincters se relâchent,non?C’est peut-être différent en fonction des individus,ou bien cela se passe bien ultérieurement au trépas,mais dans le cas contraire comment ne pas observer ce fait sans être induit en erreur?Concernant l’article sur le LSD,une question complètement hors sujet m’est venue à l’esprit:Existe-t-il une drogue permettant d’accéder à son inconscient?Article passionnant à part ça
Nyalentin
C’est marrant j’ai imaginé l’article sur les éléphants avec la voix d’Antoine Daniel… Ya vraiment un mec au monde qui le matin s’est levé et a dit : » Qu’est-ce qu’il se passe si on injecte du LSD à un éléphant? «
David
J’ai entendu dire pour l’expérience des 21 grammes que les 5 autres expériences ont donné des résultats différents.
Pour deux gars il y avait pas de perte, pour deux autres ils ont perdu 21 grammes mais les ont pas récupéré.
Maximilien
BLUBLULOUUULLALALAL
LA FOLIIIIIIIIIIIEEEEWWW
HANNNW !
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